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samedi 20 mars 2021

La relation entre la testostérone et la chute de cheveux

Une problématique liée aux hormones mâles, plus particulièrement la testostérone, entraîne une chute de cheveux. Un problème qui concerne exclusivement les hommes ? Eh bien non ! Les femmes sécrètent elles aussi de la testostérone. 

La testostérone, une hormone androgène à l'origine de la chute des cheveux

Le cycle de vie du cheveu est influencé par deux types d'hormones : les hormones femelles et les hormones mâles. Aussi appelées androgènes, ces dernières sont présentes tant chez l'homme que chez la femme.

Chez l'homme, la testostérone est produite par les testicules. Sa concentration augmente à la puberté, moment où les caractères sexuels mâles se développent le plus. La testostérone participe au développement des muscles, des organes sexuels et de la pilosité.

Chez la femme, le taux de testostérone est beaucoup moins élevé. Cette hormone stéroïdienne est notamment produite au niveau des ovaires. Sa concentration évolue au cours de la vie, lors des cycles menstruels et des grossesses. Pendant les règles, les variations du taux de testostérone modifient l'aspect des cheveux. Secs, irrités et sensibles aux irritations pendant et juste après les règles, ils retrouvent éclat, force et brillance au moment de l'ovulation. Après la grossesse, le taux d'œstrogènes chute rapidement. Il est donc tout à fait normal de perdre ses cheveux après l'accouchement.

Calvitie et alopécie : comment la testostérone agit sur nos cheveux ?

Chute de cheveux permanente, la calvitie a des origines génétiques et hormonales. Relativement fréquente, elle touche environ la moitié des hommes à partir de 50 ans. D'autres seront concernés beaucoup plus tôt, vers l'âge de 30 ans. Cette alopécie permanente, aussi appelée alopécie androgénique, touche également les femmes. Chez ces dernières, la chute de cheveu est partielle, le taux d'hormones androgènes étant plus faible.

Ce type d'alopécie est provoqué par la présence d'enzymes 5-alpha réductase. Elle se fixe à la testostérone, qui mute pour former le dihydrotestostérone ou DHT. Le DHT agit au niveau des follicules pileux. Il raccourcit la durée de vie des cheveux en accélérant les cycles capillaires. Résultat : les cheveux tombent prématurément et repoussent de plus en plus fins. Lorsque le follicule pileux devient inactif, le cheveu ne repousse plus.

Comment stopper une chute de cheveux hormonale ?

Si un trouble hormonal est à l'origine de votre alopécie, le médecin peut vous prescrire des médicaments anti-androgènes. Quelques bonnes habitudes à prendre au quotidien permettent de retarder la chute capillaire :

  • Limiter les aliments riches en cholestérol ;
  • Éviter les situations stressantes ;
  • Adopter une alimentation équilibrée ;
  • Masser son cuir chevelu du bout des doigts pour stimuler la micro-circulation ;
  • Utiliser des shampoings au PH adapté pour laver ses cheveux ;
  • Éviter les produits défrisants qui dégradent la structure du cheveu ;

Manque de vitamines, excès d'hormones mâles, la perte de cheveux peut avoir de nombreuses origines. Il est essentiel d'identifier la ou les causes afin de prendre un traitement. Il peut s'agir d'une chute ponctuelle et temporaire. Posez-vous les questions suivantes :

  • Avez-vous entamé un régime draconien récemment ?
  • Vous sentez-vous stressé(e) ?
  • Venez-vous d'accoucher ?
  • Avez-vous changé de moyen de contraception récemment ?
  • Vos cheveux tombent-ils aux changements de saison ?

Si vous avez répondu oui à une de ces questions, il est fort probable que la chute de cheveux ne soit que temporaire. Si la perte de cheveux dure plus de 3 à 4 mois malgré une bonne hygiène de vie, de bonnes habitudes alimentaires et une routine capillaire adaptée, demandez l'avis d'un professionnel.

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